Causerie bikepacking, 1/3

Causerie bikepacking, 1ère

Mercredi 28 février se tenait à L’échappée belle, la première soirée Causerie sur le thème du bikepacking. Voici le compte-rendu, pour ceux qui n’ont pas pu venir. On se doit d’abord de remercier ceux qui étaient là. Beaucoup d’habitués mais aussi de nouveaux visages qui découvraient la boutique. Cette première Causerie a pu en frustrer certains, qui s’attendaient sans doute à de grandes révélations concrètes sur comment avaler 900 km en deux jours sans dormir. Vous n’aurez pas la recette de cette potion magique lors de la prochaine Causerie non plus, mais ces éléments seront abordés : quoi manger, quand s’arrêter, que prendre dans ses sacoches et quelles sacoches ? Hier, on a découvert les envies de chacun. On a aussi vu que le bikepacking s’adaptait à toutes les expectatives.

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Des cyclistes

Yoann a mené la discussion d’une main de maître pour une première sur le devant de la scène avec des slides à l’appui, c’était du sérieux. Entre lui, des années de triathlon dans le passé et la Transcontinentale très bientôt ; Patrick, qui a brûlé toutes les étapes en parcourant la French Divide l’an dernier ; et moi, fraîche en terme d’année et plus vieille en kilométrages, on a en boutique un beau panorama de pratiques diverses.

Parmi vous, il y avait un bon nombre d’inscrits sur la Born To Ride de Chilkoot 2018 ; des French dividers, des copains qui refusent de prendre le train pour partir en week-end, des novices qui rêvent de voyages et des sportifs qui veulent aller plus loin, des rêveurs de paysages, des curieux, des inspirés.

Des routes

Il était important de revenir sur ce qui fait une longue distance. A partir de combien de kilomètres doit-on se charger de sacoches ? Dormir à l’hôtel, c’est tricher ? Aller quelque part, partir en voyage, c’est toujours une manière de faire du bikepacking. Léger ou chargé, rouler est toujours une aventure. Le bikepacking est l’aventure.

Certains formats plus ou moins encadrés permettent à ces fous d’aventures de se regrouper. On roule alors un peu ensemble, chacun à son rythme, pour terminer premier ou pour partager des kilomètres avec les uns et les autres. Les trajets imposés : French Divide, Race Across France/America… Les parcours libres avec checkpoints obligatoires : Born to Ride, Normandicat, Transcontinentale,…. Les courses à étape : Explore Corsica, Haute Route,…

Cas de figure

Avancer petit à petit, c’est le premier conseil concret qu’on a pu vous donner. Ajouter des kilomètres, dizaine après dizaine. Les BRM (Brevets Randonneurs Mondiaux) permettent de gravir cette échelle de la distance en étant encadré. Libre à vous, évidemment, de suivre ces routes quand bon vous semble. Vous découvrirez alors que vous pouvez aller toujours plus loin que ce que vous n’imaginiez.

Notre deuxième conseil, et ça suffira amplement pour une soirée, c’est d’être constant. Ne pas laisser son coeur s’affoler, savoir tourner les jambes sans se lasser. Se connaître : pour savoir quand on crame ses réserves, et lever le pied ou quand on peut au contraire encore avancer. Pas de secret : il faut rouler ! C’est pourquoi après deux autres Causeries, Yoann vous proposera aussi de mettre en pratique en partant un week-end, début mai, en bikepacking.

Fin de soirée

Vous ne nous avez pas seulement écouté, on vous a aussi beaucoup entendu. Comme le bikepacking est une discipline que chacun met à sa sauce, tout le monde avait raison. Les discussions ont donc continué en partageant un verre. L’Echappée Belle est très fière d’avoir rassemblé un petit morceau de cette communauté dans la boutique. On vous attend au moins aussi enthousiastes à la prochaine.