Yoann nouvel ambassadeur L’échappée belle

Après avoir accueilli Yoann comme nouvel ambassadeur, aux cotés de Fanny, il est maintenant temps de vous le présenter.

Bonjour Yoann, peux tu te présenter ?

je m’appelle Yoann et j’ai 32 ans. J’ai un métier dans l’éducation, où je suis directeur de la transformation digitale d’une école. J’en profite bien car mon emploi du temps me laisse quelques libertés ! Mis à part le cyclisme, j’étais auparavant spécialisé en course à pieds, et plus anciennement triathlète.

Je suis né à Marseille mais je passais toutes mes vacances dans les hautes pyrénées, le pays de mon père.

Peux-tu nous expliquer comment le vélo s’est fait sa place dans ta vie?

J’ai touché à beaucoup de sports différents mais c’est plus particulièrement depuis 10 ans que j’ai été intéressé par le vélo.

D’abord en voyant les lignes épurées d’un pignon fixe, puis rapidement un peu plus sportivement avec notamment les critériums en pignon fixe et le triathlon.
Je me suis écarté du cyclisme après un accident d’entraînement. Sous les conseils de mon coach, je me suis consacré à la course à pieds.

En 2016, 3 ans plus tard,  je n’ai pas pu résister à revenir sur un vélo, quand j’ai vu les images et récits de mes amis roulant en longue distance.

Qui de toi ou de la longue distance s’est imposé à l’autre et comment?

C’est clairement elle qui a eu raison de moi ! Lorsque j’ai fait mon premier trip en solo, je ne savais pas que la graine était plantée pour devenir ce qu’on appelle maintenant un “bike-packer”. Mon rapport au cyclisme a profondement été bouleversé lorsque j’ai vu certains amis qui parcouraient de telles distance. Je venais de disciplines assez intenses et beaucoup me connaissent comme le petit gars qui peut pas trop s’empêcher d’accélérer. Lorsque j’ai repris le vélo après 3 ans de course à pieds, ma recherche de sensations n’était plus la même. Certainement que la grande distance favorise l’introspection que l’âge nous fait préférer au surentraînement.

Et la Transcontinentale (TCR) c’est par esprit de compétition?

J’ai toujours eu un esprit de compétition, mais la grande distance rend humble, particulièrement quand on s’attaque à un petit graal de la discipline, qu’est la TCR. Donc la TCR pour moi, c’est un peu comme un premier marathon : “advienne que pourra”, l’important c’est de terminer.

Si j’ai la chance d’être sélectionné pour participer à cette course, je ne compte faire aucun classement.

Toutefois il y a d’autres courses au programme, particulièrement une dans laquelle je compte appuyer plus que d’habitude. Il s’agit de la Born to ride que j’avais fait l’année dernière et pour laquelle j’ai assimilé une physiologie nécessaire. J’espère ne pas faire d’erreurs stratégiques, bien profiter de mon nouvel équipement et voir mes capacités maximales afin d’être plus serein lorsque j’aborderai une distance plus grande comme la TCR ou la NorthCape 4000 !

Le Genesis Zero.4 de Yoann

Ambassadeur de L’Echappée Belle, pourquoi et comment ?

La communauté cycliste en région parisienne est très riche. Je suis cycliste depuis une dizaine d’années et j’ai la chance d’avoir fait de très belles rencontres dont certaines ont changé ma vie. J’ai toujours pensé qu’on profite mieux d’une communauté en y étant actif. L’échappée belle a déjà une identité forte à laquelle j’adhère particulièrement. C’est beaucoup plus facile pour moi de participer et donner à travers l’échappée belle car nous sommes en phase sur la manière de démocratiser le cyclisme d’aventure et notamment la longue distance.

Quel est ton rôle, que vas-tu leur apporter ?

L’échappée belle n’est pas qu’une boutique. J’y vois surtout une communauté de cyclistes très intéressés, dont certains membres sont réguliers et montrent une envie de progresser.

Fanny y a grandement participé et nous avons maintenant des rides réguliers de tous types. Sur cet aspect là, j’agis en support de Fanny afin de faciliter l’encadrement. Je suis également disponible pour accompagner la progression de certains rouleurs qui sont plus en recherche de performance.

J’ai moi même un grand intérêt pour le cyclisme sur longue distance et j’ai envie de faire découvrir cette discipline. C’est pour cela que je vais organiser plusieurs évènements autour du bikepacking afin d’échanger nos savoirs et expériences. Enfin, initier les « curieux » et les rendre plus confiants pour  s’y lancer !

Peux-tu nous présenter ton velo?

Mon vélo principal est le Genesis Zero.4 que je roule depuis plus d’un an. Je voulais rester sur un velo en carbone, tout en recherche de confort. C’est pour ce dernier que j’ai choisi ce vélo. J’ai donc mis des roues assez polyvalentes car j’aime bien quand les roues répondent à l’appui ! C’est un velo sur lequel je me sens rapide même si ce n’est pas comme le CLM que je roulais avant 🙂

Pour le reste… c’est encore secret mais ca méritera un joli article une fois que j’aurais éprouvé ma nouvelle monture.

Au plaisir de vous voir sur la route, ou autour du comptoir 😉