EB training du mercredi

Vous êtes clients de la boutique ? Alors, vous recevez tous les dimanches soirs un mail intitulé Session d’entraînement. Ces sessions ont lieu tous les mercredis, depuis presque un an. Qu’est ce que c’est, comment y participer et qu’est ce qu’on va en faire cette année ?

Une progression pour tous

Ces sessions d’entrainement sont pour tous les niveaux. On progresse ensemble, et cela, qu’on passe d’une moyenne de 20km/h à 23km/h, ou de 35km/h à 38km/h. Il n’y a aucune obligation de tenir le temps que fait le voisin sur les exercices. Chacun va à son rythme, et se donne à fond selon son propre niveau. En début et en fin de séance, on roule tranquillement, ensemble, pour partager notre ressenti.

Longchamp devient un terrain de jeu, au lieu d’être un lassant circuit qui se répète indéfiniment.

crédit photo @rohands
Le déroulé d’une séance

Chaque semaine, je recense par e-mail les participants du mercredi. Le mardi soir, je leur donne le détail et l’heure du rendez-vous. C’est généralement à 7h20 à Longchamp, sur le parking du golf, dans le virage avant la bosse. On bavarde ensemble en faisant un tour en guise d’échauffement puis on rentre dans le vif du sujet. Là, plus question de papoter. On se donne à fond, ça ne dure qu’une petite heure ! On alterne vitesse et repos, vélocité et force… A plusieurs, on se motive, on essaie de suivre ceux qui sont devant, ou de ne pas se faire dépasser par ceux qui sont derrière. Où qu’on soit placé dans le groupe, c’est un jeu au lieu d’être une compétition, un challenge qu’on se lance entre nous et sans animosité.

Entre deux séries, si le temps de repos le permet, et qu’on ne gêne personne sur le circuit, ceux qui sont devant effectuent un demi-tour et rejoignent ceux qui sont derrière ; ou alors, on s’attend sur le point de rendez-vous pour redémarrer ensemble.

En une heure max, on est efficace. On se regroupe en fin de session pour faire encore un petit tour ensemble ; à 9h, on est au bureau.

Saison 2018/2019

Après une année durant laquelle j’ai tâtonné pour trouver le bon format, je trouve enfin une structure. Il y a aussi un petit groupe de motivés fidèles au poste que je suis contente de voir progresser.

Les Granfondos route organisés par l’Echappée Belle donneront le rythme. Tous les deux mois, on retrouvera donc trois séances : la M, une séance vélocité et les bosses CSP. J’explique la première ci-dessous à titre d’exemple ; la séance bosses se déroule dans le Nord de Paris avec le Cyclo Sport de Pantin et Thomas, Roi de Romainville, des Lilas et du Pré-St-Gervais.

Durant chaque période, entre deux Granfondos, vous retrouverez une structure similaire. En ce début de saison, on est sur le format échauffement en 10x 30″/30″ suivi d’intervals courts.

La séance M

A titre d’exemple, et comme on va la répéter, voici la séance M.

  • 1 tour pour s’échauffer
  • 2′ de travail, puis 4′, puis 6’… et on redescend : 4′ puis 2’… et on remonte : 4′ puis 6’… et on redescend encore une fois : 4′ puis 2′
  • Ca donne donc ce schéma : 2/4/6/4/2/4/6/4/2 pour un total de 34 min à fond
  • Entre chaque période de travail, toujours la même phase de repos de 2′, soit 16 min
  • 1 tour pour se regrouper

C’est une séance assez exigeante et un peu plus longue que la moyenne ; il faut réussir à se donner à fond et en garder un peu sous la pédale pour les dernières répétitions. Tous les deux mois, vous pourrez constater votre progression en effectuant cette même séance.

Ca vous intéresse ?

Pour nous rejoindre et être dans la mailing list (un seul mail envoyé chaque semaine, le dimanche soir ; un de plus le mardi soir si vous êtes de la partie le mercredi), envoyez une demande : lechappeebelle.bike@gmail.com

Causerie bikepacking, bonus – L’initiation

Trois causeries autour de l’idée du bikepacking, de ses pratiques et de ses dérivés: quoi prendre? où aller ? combien de kilomètres rouler, pour combien de temps ? l’essentiel, l’indispensable

De la théorie à la pratique

La théorie, c’est bien beau mais le vrai moyen de répondre à toutes les questions, c’est avant tout la pratique. On vous a donc proposé de vous joindre à nous, sur le terrain . La trace, les options de de distance, de couchage, on vous les offrait. A vous de saisir ces opportunités et de tester les éléments de réponse glanés lors des Causeries. Dans ce climat de confiance, la tâche devient plus aisée, mais pas plus facile pour autant. Il s’agissait tout de même de plus de 400 km, deux fois 200 km en deux jours de suite ; et d’une nuit au beau milieu d’une clairière. Certains ont déclaré ne pas avoir le niveau mais Il n’y à pas de niveau. Pas de force en tout cas. En revanche, notre petit groupe a 20/20 en audace, courage et folie.

Des kilomètres et une nuit à la belle étoile

On a réuni une petite quinzaine de ces cyclistes radieusement enragés, un chiffre qui s’est révélé fluctuant, chacun composant avec son planning et ses envies. On vous avait laissé des gares sur le passage, à l’aller, au retour, des chambres d’hôtels… avec comme clé, l’adaptabilité. En fonction des jambes et du mental, on compose, sans contraintes.

On a été plus d’une dizaine à effectuer encore, après un magnifique diner en terrasse, des kilomètres dans la nuit. Lampes validées, puis éteintes, on s’est endormi à la belle étoile, derrière une église. Couchages éprouvants, avec les bruits de la nuit ou plutôt le silence interrompu par le clocher toutes les demi-heures. Sans parler des ronflements de certains et de la rosée qui ressemble à une averse !

Grâce à vous…

J’ai cependant trouvé tout le monde suffisamment frais au matin, pour aller dévaliser la première boulangerie ouverte et rouler encore. On a vécu ensemble un lever de soleil grandiose et un avant-goût de #ZBTR2018, entre lignes droites et vent de face ! A Chartres, on a retrouvé au hasard des belles routes, celles des Classics Challenge très empruntées, des amis de la boutique. Et les derniers kilomètres, avec la fatigue accumulées et la chaleur de ce week-end estival qui s’amenuisait, se sont roulés en peloton soudé.

De la chance

Cela peut sembler incroyable, mais ces dernières bornes étaient les plus faciles, alors qu’on se rendait compte de la chance qu’on avait eu de vous rassembler. Cette chance qu’on avait provoquée mais qu’il vous fallait saisir pour la concrétiser. Merci Séb, Valérie, Elytsa, Daniel, PO, Pierre, Farid, Christophe, Danilo, Nicolas P., Nicolas M., Xavier !