Première prise de parole

Publiée le 5 juin 2017 sur la page Facebook de l’Echappée Belle, je copie ici ma présentation. C’était il y a plus de six mois, six mois auprès de l’Echappée Belle, sur les routes avec l’équipe et les clients de la boutique. Une petite mise à jour s’imposera, et la comparaison avec cette déjà vieille interview sera sans doute rigolote.

Fanny

PRÉSENTATION

Je m’appelle Fanny, j’ai 31 ans et j’ai commencé le vélo de route il y a 1 an et 5 mois. Dans quelques semaines, je serai une des 3 filles sur 115 participants à rouler la BTR.

Explique-nous comment le vélo s’est fait sa place dans ta vie ?

Je faisais du vélo pour me déplacer, sans penser que ça pouvait être un sport. Ca remplaçait le métro sur mes trajets quotidiens, je ne savais pas qu’un jour je remplacerai aussi le train par le vélo !

Je ne sais plus quelle a été ma motivation, en 2015, quand j’ai décidé de passer mes vacances à faire du vélo dans les Pouilles, en Italie. C’était du backpacking hyper organisé, hyper facile. J’étais contente de me réveiller et d’aller faire du vélo, alors je partais tôt le matin ; j’arrivais à mon étape du jour, après 60 à 80km, en début d’après-midi. Tous les jours, je me disais que j’aurais eu le temps de rouler plus, j’étais triste d’être arrivée. Quand je suis rentrée à Paris, j’ai décidé de m’acheter un vélo de route.

J’ai cogité pendant quelques mois, j’ai été voir des vélos dans des boutiques, et j’ai eu mon premier vélo le 31 décembre. Je suis restée relativement sage à la soirée du Nouvel an. Le lendemain matin, j’étais toute seule, tôt, pour aller rouler.

crédit photo : Romain

LA LONGUE DISTANCE
Qui de toi ou de la longue distance s’est imposée à l’autre et comment ?

Le 1er janvier 2016, j’ai fait 18km, à 18km/h. Maintenant, un ride commence à être longuet à partir de 100, 150km… L’évolution s’est faite sans que je ne me pose de questions.

J’ai commencé à rouler avec un club, le Cyclo Sport De Pantin. C’était l’hiver, il faisait froid. On faisait de petites sorties, autour de 70km. Quand est venu l’été et les sorties plus longues, j’ai augmenté les distances sans m’en rendre compte.

J’ai entendu parler de François Paoletti, et je l’ai rencontré puisqu’il fait partie du CSP ; il écrivait ses bouquins et partait sur les routes, loin… Avec les Classics Challenge Paris, il nous a lancé sur des circuits au-delà de ceux de l’Est parisien sur lesquels on tournait. C’est peut-être là que je me suis dit que c’était cool de pouvoir aller quelque part, de dépasser la banlieue, ne pas faire de boucle.

Je crois qu’on commence tous comme ça en vélo. Avant de travailler la vitesse, on augmente les distances, 20km, puis 30, puis 40… Je n’ai juste pas arrêté d’augmenter les distances.

Et la Born To Ride (BTR, Chilkoot) c’est par esprit de compétition ?

Non, je n’ai pas un esprit de compétition super développé. Mais en course à pieds, quand tu te retrouves sur une course, tu as quand même envie de battre les gens. Ce n’est pas une sensation sympathique. Je n’ai pas envie de retrouver ça dans le vélo ; pas envie d’aller plus vite que les autres ; je suis contente d’aller plus vite que moi-même, de faire mieux que ce que j’ai fait avant.

En rentrant dans le monde du cyclisme, il y a des noms, des légendes, qui arrivent facilement aux oreilles : le Ventoux, la Transcontinentale… Ce sont ceux que j’ai retenus. Plus que des compétitions, ce sont des aventures. C’est un truc de gamin, comme quand tu es petit, tu as envie de partir sur un voilier parce que tu as vu ça dans les dessins animés. La BTR c’est ça, ce n’est pas une compèt’, c’est l’aventure…

L’ÉCHAPPÉE BELLE
Ambassadrice de L’Echappée Belle, pourquoi et comment ?

De l’extérieur, mon parcours peut paraître un peu fou. De mes premiers kilomètres il y a moins deux ans, à la BTR. En fait, je reste super novice dans le vélo, j’apprends tous les jours. D’un côté, je suis donc étonnée que L’Echappée Belle me propose d’être leur ambassadrice.

Et de l’autre côté, on se rejoint exactement sur cette idée de découverte, de passion. Le vélo, ça peut intéresser tout le monde et à tous les niveaux et les frontières entre le vélo urbain, le loisir, et le sport, elles existent mais elles devraient être plus ténues. Dès qu’on prend le vélo le matin pour aller au boulot, c’est déjà l’aventure.

Comment vois-tu leurs apports dans ton parcours ?

Pour aller plus loin dans l’aventure, il faut que je commence le vélo sérieusement. Ca ne veut pas dire que je renie tous ces kilomètres parcourus en peu de temps, ils n’ont pas servi à rien ; ça ne veut pas dire non plus que je vais suivre des plans d’entrainement à la lettre. Rencontrer l’Echappée Belle me fait réaliser combien j’ai progressé en 1 année et demi. Et combien je peux aller de l’avant, j’ai un millier de choses à découvrir. Avoir une équipe de pros à qui je peux poser plein de questions stupides (et j’en ai comme, dans quel sens on place la roue à l’avant ?), ça me rassure et ça me canalise. J’ai envie, avec cette rencontre, d’en profiter pour progresser et pour partager, avec eux et avec tous ceux qui seront contents d’apprendre de mes erreurs.

Quel est ton rôle, que vas-tu leur apporter ?

J’espère emmener des clients fidèles de L’Echappée Belle avec moi dans ma progression. Pouvoir échanger avec d’autres cyclistes et rouler avec des gens réunis par la même vision du vélo. Ca voudra dire des rides, à Longchamp et puis au départ de la boutique, régulièrement.

Je vais aussi faire le test qualité des produits L’Echappée Belle. Je peux leur donner un retour objectif sur ce que j’emporte sur la route, sur la longue distance puisque c’est un peu mon credo, et puis aussi sur les équipements féminins notamment. On a déjà commencé à travailler pour compléter l’offre avec des cuissards spécifiques longue distance, pas trop « fifilles » et performants.

Etre ambassadrice, c’est un peu faire le lien entre la boutique et le terrain en fait.

crédit photo : Romain

MON VÉLO
Parles nous de ton Genesis Bikes :

Concrètement, cette étape que je passe, c’est aussi avec un nouveau vélo qu’elle commence. Mon ancien vélo me semble déjà rouillé à côté de mon Genesis… C’est une marque que l’Echappée Belle roule, recommande, et distribue. D’emblée, je leur fais confiance. J’ai opté pour de l’acier, qui a plus d’une qualité, et, mieux, une aura ; c’est un matériau qui ressemble à son constructeur, un élément qui me convainc encore plus que l’idée de gagner quelques grammes, ou d’être aussi aérodynamique qu’une fusée. Pareil pour le choix de l’équipement, des roues, des pneus, on allie la machine et l’humain.

Mon Genesis, un Equilibrium vert, il me correspond complètement, même si il est vert donc et pas noir comme à peu près tout mon équipement. Après avoir fait les réglages de base, je l’ai embarqué dans une sortie de quasi 300km, et il est déjà parfait. Il complète l’équipe et il part avec moi sur la BTR.