Chères clientes, chers clients,
l’échappée belle fermera ses portes du samedi 27 juillet au soir jusqu’au mardi 27 Août inclus.
Nous vous retrouverons dès le mercredi 28 Août.
Bel été et bonnes vacances à tous !
Chères clientes, chers clients,
La boutique et l’atelier seront ouverts le samedi 11 novembre toute la journée aux horaires habituels.
Le vélo passion le plus « raisonnable » de notre responsable d’atelier qui fait le grand écart entre ses pratiques du fixie et de l’enduro. Un vélo magnifique construit avec le meilleur acier Reynolds 853, le groupe Ekar et bien sûr du carbone magique d ‘Enve pour la fourche, les roues et les périphériques.
Chères clientes, chers clients
Le site internet de l’échappée belle est obsolète. Les informations que vous pouvez y trouver ne sont plus mises à jour .
Nous travaillons sur une nouvelle version que nous espérons mettre en ligne dans les meilleurs délais.
A très bientôt,
L’équipe de l’échappée belle
Chères clientes et chers clients,
Dans le cadre du confinement, L’Echappée belle est autorisée à rester ouverte.
Nous vous accueillons dans les horaires habituels et le protocole sanitaire déjà en place.
A ce titre la jauge de 4 clients à la fois côté boutique et 1 client côté atelier est maintenue.
Nous honorons l’ensemble des rendez-vous programmés que se soit pour les livraisons ou les rendez-vous atelier.
La case à valider sur votre attestation lors de votre déplacement dans notre établissement est
« Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle, des achats de première nécessité [3] dans des établissements dont les activités demeurent autorisées (liste sur gouvernement.fr) et les livraisons à domicile ; ».
Prenez-soin de vous. Prenons soin de nous tous ensemble.
Chères clientes, chers clients,
Aujourd’hui mardi 12 mai 2020, la pré-inscription sur la plateforme du site « Coup de Pouce » n’étant pas opérationnelle, nous vous remercions de noter que nous ne sommes malheureusement pas en mesure de répondre à toutes à vos nombreuses demandes d’atelier. Devant le trop grand nombre d’appels téléphoniques et de messages mails et afin de préserver les temps de travail de nécessaire à la réparation des vélos, nous ne répondrons plus aux appels téléphoniques. Nous ne manquerons pas de revenir vers vous via Facebook et notre site internet, dès que nous serons en mesure de gérer de nouveau, sereinement vos demandes .
Merci de votre compréhension.
Dans la perspective de la sortie du confinement, le Gouvernement a pris des mesures pour encourager la pratique du vélo par les Français en offrant une prise en charge jusqu’à 50€ pour la remise en état de votre vélo.
Opération « COUP DE POUCE » pour L’échappée belle
Avant de nous contacter, nous vous demandons de vous pré-enregistrer sur la plateforme de coupdepoucevélo.fr, puis de nous contacter de préférence par mail ou par téléphone dans le créneau horaire « coup de pouce » entre 11h et 12h du mardi au vendredi pour fixer un rdv.
Le pré-enregistrement « coup de pouce » s’effectue via le site www.coupdepoucevelo.fr sur lequel vous trouverez l’ensemble des informations.
FORFAIT coup de pouce 60€ TTC (50€HT)
Le forfait comprend la révision standard et au choix le changement d’un des 4 composants suivants :
Tout autre type d’intervention ne pourra pas bénéficier de l’opération coup de pouce.
Attention l’intégralité de la TVA reste à votre charge
Chères clientes, chers clients,
Nous sommes très heureux de vous annoncer la réouverture de l’échappée belle dès le mardi 05 mai 2020 aux horaires suivants:
Atelier : 09h00 /10h30 le matin et 17h30/19h00 l’APM
Boutique : 09h00 / 12h00 et 15h30 / 19h00
Toute l’équipe est mobilisée pour vous recevoir dans les meilleures conditions.
Les consignes à respecter pour pénétrer dans nos deux boutiques seront affichées sur les vitrines.
Vous pouvez aussi nous joindre par téléphone pour favoriser les prises de rdv et bien entendu par mail à l’adresse suivante : contact@lechappeebelle.bike.
Chères clientes, chers clients,
Afin de respecter la période de confinement, l’échappée belle est fermée jusqu’au 15 avril.
Pour nous joindre d’ici là, nous vous remercions de privilégier le mail: contact@lechappeebelle.bike.
Chères clientes, chers clients,
Dans cette période de crise sanitaire exceptionnelle due au COVID-19, l’échappée belle s’adapte.Faisant partie des activités autorisées par le gouvernement *, nous venons en aide à toutes celles et ceux dont la mobilité est indispensable au maintien de leur activité professionnelle autorisée.
Nous serons donc de nouveau ouverts dès demain, en configuration adaptée, avec une priorité absolue : la santé et le bien-être de notre personnel et bien entendu de nos clients.Des informations sur les consignes à respecter avant de pénétrer dans notre magasin seront affichées sur nos vitrines.
Nous vous conseillons cependant avant de vous déplacer, de nous appeler au 01 71 04 78 30.
Vous pouvez aussi nous contacter par mail : contact@lechappeebelle.bike
VELO ELECTRIQUE : UNE AIDE A L’ACHAT DE 500 EUROS POUR LES FRANCILIENS DES LE 1er DECEMBRE
Île-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports publics en Île-de-France, a confirmé la mise en place, à partir du 1er décembre 2019, d’une aide de 500 euros pour inciter les Franciliens à l’achat d’un vélo électrique (ou vélo à assistance électrique). Cette aide pourra compléter celle proposées par les collectivités pour de tels achats.
Les principes d’aide à l’achat : l’aide porte sur des VAE neufs qu’ils soient classiques (500 euros) ou de type cargo (600 euros) dans la limite de 50% du prix du vélo; en cas de cumul avec une aide locale, le montant global d’aide à l’achat (aide locale + aide IDFM) ne pourra pas dépasser 500 euros pour un VAE classique et 600€ pour un VAE Cargo
https://www.iledefrance.fr/velo-electrique-une-aide-lachat-de-500-euros-pour-les-franciliens
Chères clientes, chers clients,
Comme vous l’avez très certainement remarqué, nos publications sur des récits d’exploits estivaux, nos causeries, nos séances d’entrainement ont été de plus en plus en rares depuis la rentrée.
Pas d’inquiétude cependant, ce n’est que passager…
Espace café, ateliers de réparation et de montage, vélos urbains, vélos à assistance électrique, « Gravel », vélos de route, VTT, bikepacking, longues distances, vélos enfants, textile, composants, accessoires, etc…
Cela fait 5 ans que nous tentons de proposer une autre « expérience vélo » pour tous, dans un espace réduit dont 55m² sont dédiés à la seule présentation de nos produits. Depuis 5 ans nous jouons à repousser les murs, notamment, lors de nos causeries pour accueillir parfois plus de quarante personnes pour partager vos aventures, vos expériences.
De deux, au début de cette aventure, nous sommes aujourd’hui cinq sans compter notre nouvelle mascotte « Presta », bouledogue Français de poche qui nous rappelle tous les jours combien notre espace est compté.
Cette limite d’espace a forcément des conséquences , quand on a pour ambition d’être un comptoir pour tous les cyclistes, pour toutes les pratiques. Ainsi des services pour lequel nous étions précurseurs en île de France, tel l’espace café ou l’espace libraire ont été réduits à leur simple expression au fil du temps, d’autres, programmés depuis le début n’ont pas encore vu le jour, mais pas seulement, le temps d’attente en atelier, cœur de votre satisfaction, malgré tous nos efforts, à une forte tendance à s’allonger faute de place pour intégrer une ressource supplémentaire.
Depuis le début de cette aventure nous projetons de nous agrandir, et nous y travaillons depuis cette année d’arrache-pied. Il ne s’agit pas simplement de s’agrandir mais bien de le faire sans perdre notre âme, en conservant l’esprit originel :
Offrir un lieu d’écoute, de conseils et de rencontres pour faire vivre toutes les passions du vélo.
Pour affronter le niveau d’activité actuel tout en prenant le temps nécessaire afin de réussir ce nouveau départ, nous avons dû lever le pied sur un de nos pilier, l’animation de notre communauté.
Nous avons aujourd’hui le plaisir de vous annoncer que dès janvier 2020, nous pourrons vous accueillir dans 240m2 d’exposition avec la mise en place progressive de nouveaux services, de nouvelles marques, de nouvelles animations.
Nouveau départ, nouveau lieu, nouvelle adresse ? pas tout à fait puisque le plus incroyable c’est que L’échappée belle reste au 71 rue de Nanterre à Asnières !
Magie? On vous en dit plus bientôt!
La French Divide est une aventure en vélo hors normes, au cœur de la France. La French divide c’est 2200 km en bikepacking, 32 000 m d’ascension, le tout en 15 jours maximum, sans assistance sur les plus beaux chemins de Gravel et VTT de France en suivant en grande partie la route mythique de Saint-Jacques de Compostelle.
Jeudi 21 Mars à l’échappée belle dès 19h30 , Samuel Becuwe le « papa » de cette incroyable épreuve viendra en personne vous présenter son tout nouveau film de l’édition 2018 et répondra ensuite à toutes vos questions.
Au plaisir de vous retrouver pour cette belle soirée.
Après avoir roulé depuis plusieurs années sur de très bons vélos de route, de différents types, Thierry sait ce qu’il veut et cette-fois pour le prochain c’est décidé, ce sera du « lourd »!
Pour passer ce cap, il a choisi un titane, mieux un MOOTS.
L’orientation du vélo était annoncée, un vrai vélo de route typé course au style « classique » à patins, (pour un gabarit léger et souple, le choix se justifie…)
Le Vamoots c’est le cadre route de Moots, décliné en deux versions; le CR avec géométrie et confort endurance et le RSL, racé et plus rigide (oui ils maîtrisent le titane comme peu de monde).Cerise sur le gateau, Moots à accepté de fabriquer un CR avec une géométrie RSL, pour marier le comportement et la position du RSL avec le confort des tubes du CR. Pour aller jusqu’au bout, la finition « Etched » a été choisie avec es logos gravés au laser.
Pour être tout a fait cohérent avec l’anti-obsolescence programmée du titane, des roulements de pédalier et de direction Chris King ont étés choisis, couleur « turquoise » pour ajouter une touche de peps sur cette beauté sage et éternelle…
Le résultat :
Un vélo qui se plie à toutes les exigences de Thierry, souple quand il le faut et rigide à l’accélération…
« MAGIQUE » !
Bonne année 2019 à toutes et tous !
Toute l’équipe vous souhaite de magnifiques échappées pour cette nouvelle année et une très très bonne santé pour vous et vos machines!
Le casque Ibex est le modèle haut de gamme de la marque coréenne HJC. Son design très moderne se caractérise par une aérodynamique remarquable et une ventilation optimisée. Son poids de 220 gr, en fait un des casques de route les plus légers du marché.
L’expérience en conception de casques de course Moto GP pendant de nombreuses années a fait des concepteurs et ingénieurs HJC, des experts en aérodynamique et des casques ventilés. Harmoniser les formes d’un casque avec la vitesse et la résistance au vent nécessite des années de compréhension et de connaissance sur les caractéristiques du flux d’air. Les casques de vélo HJC bénéficie aujourd’hui de ce capital pour devenir une des références de casques de route.
L’expérience en conception de casques de course Moto GP pendant de nombreuses années a fait des concepteurs et ingénieurs HJC, des experts en aérodynamique et des casques ventilés. Harmoniser les formes d’un casque avec la vitesse et la résistance au vent nécessite des années de compréhension et de connaissance sur les caractéristiques du flux d’air. Le casque HJC Furion est l’expression même de ces recherches avec un design aérodynamique remarquable. Plusieurs coloris sont disponibles
Poids : 190 gr. (Taille M/L)
Tailles : XS/S : 54-56 cm, M/L : 57-59, XL/XXL : 60-63 cm
Un de nos plus beau montage qui vient tout juste de sortir de notre atelier: Un titane frappé du fameux crocodile. Un cadre fait de mains expertes dans les Rocheuses, aux USA, avec un des meilleurs savoir faire à tous les niveaux… bref un vélo de maître.Taillé pour avaler les kilomètres avec une efficacité déconcertante.
Descriptif technique :
-Cadre Moots
-Fourche: Moots carbone
-JDD & Boitier : Chris King
-Roues: Knight, moyeux Chris King , pneus Challenge Strada Bianca 33
-Groupe: SRAM Force1 hydro – 46 x 11/42
-Périphéries: potence/tige: ENVE, cintre 3T Supergahia, ruban Arundel Bicycle Company
-Selle: Brooks C13
-Pédales: Speedplay
-Portes-bidons: SILCA
Pour clôre notre cycle annuel de causeries, et basculer sur une nouvelle saison et de nouveaux challenges, le temps est venu de faire le bilan. D’un week-end découverte sur une longue distance, à la Normandicat, en passant par la #BornToRide, la French Divide, The Transcontinental Race et bien d’autres aventures, les histoires, anecdotes et rencontres ne manquent pas ; elles ne demandent qu’à être partagées.
Nous avons proposé à nos clients Jeanne, Alexandre, David, François, à nos deux ambassadeurs Fanny et Yoann, de prendre la parole lors d’une soirée organisée à L’échappée belle, mercredi 07 novembre.
Petit oubli dans la présentation : ce soir on ne fait pas que « causer », c’est ByoB aussi donc n’oubliez pas de venir équipé en breuvage
Venez nombreux pour partager leurs expériences!
Vous êtes clients de la boutique ? Alors, vous recevez tous les dimanches soirs un mail intitulé Session d’entraînement. Ces sessions ont lieu tous les mercredis, depuis presque un an. Qu’est ce que c’est, comment y participer et qu’est ce qu’on va en faire cette année ?
Ces sessions d’entrainement sont pour tous les niveaux. On progresse ensemble, et cela, qu’on passe d’une moyenne de 20km/h à 23km/h, ou de 35km/h à 38km/h. Il n’y a aucune obligation de tenir le temps que fait le voisin sur les exercices. Chacun va à son rythme, et se donne à fond selon son propre niveau. En début et en fin de séance, on roule tranquillement, ensemble, pour partager notre ressenti.
Longchamp devient un terrain de jeu, au lieu d’être un lassant circuit qui se répète indéfiniment.
Chaque semaine, je recense par e-mail les participants du mercredi. Le mardi soir, je leur donne le détail et l’heure du rendez-vous. C’est généralement à 7h20 à Longchamp, sur le parking du golf, dans le virage avant la bosse. On bavarde ensemble en faisant un tour en guise d’échauffement puis on rentre dans le vif du sujet. Là, plus question de papoter. On se donne à fond, ça ne dure qu’une petite heure ! On alterne vitesse et repos, vélocité et force… A plusieurs, on se motive, on essaie de suivre ceux qui sont devant, ou de ne pas se faire dépasser par ceux qui sont derrière. Où qu’on soit placé dans le groupe, c’est un jeu au lieu d’être une compétition, un challenge qu’on se lance entre nous et sans animosité.
Entre deux séries, si le temps de repos le permet, et qu’on ne gêne personne sur le circuit, ceux qui sont devant effectuent un demi-tour et rejoignent ceux qui sont derrière ; ou alors, on s’attend sur le point de rendez-vous pour redémarrer ensemble.
En une heure max, on est efficace. On se regroupe en fin de session pour faire encore un petit tour ensemble ; à 9h, on est au bureau.
Après une année durant laquelle j’ai tâtonné pour trouver le bon format, je trouve enfin une structure. Il y a aussi un petit groupe de motivés fidèles au poste que je suis contente de voir progresser.
Les Granfondos route organisés par l’Echappée Belle donneront le rythme. Tous les deux mois, on retrouvera donc trois séances : la M, une séance vélocité et les bosses CSP. J’explique la première ci-dessous à titre d’exemple ; la séance bosses se déroule dans le Nord de Paris avec le Cyclo Sport de Pantin et Thomas, Roi de Romainville, des Lilas et du Pré-St-Gervais.
Durant chaque période, entre deux Granfondos, vous retrouverez une structure similaire. En ce début de saison, on est sur le format échauffement en 10x 30″/30″ suivi d’intervals courts.
A titre d’exemple, et comme on va la répéter, voici la séance M.
C’est une séance assez exigeante et un peu plus longue que la moyenne ; il faut réussir à se donner à fond et en garder un peu sous la pédale pour les dernières répétitions. Tous les deux mois, vous pourrez constater votre progression en effectuant cette même séance.
Pour nous rejoindre et être dans la mailing list (un seul mail envoyé chaque semaine, le dimanche soir ; un de plus le mardi soir si vous êtes de la partie le mercredi), envoyez une demande : lechappeebelle.bike@gmail.com
J’ai eu la chance que les étoiles s’alignent lorsque nous avons commencé notre partenariat avec l’échappée belle. J’entamais la réflexion de mon nouveau vélo autour de la longue distance, avec un cahier des charges très précis sur certains points, mais complètement ouvert sur d’autres (comme entre-autres, ma découverte du freinage à disque et du titane)
Voici ce qui a motivé mon choix final et l’équipement :
J’ai choisi le cadre Routt RSL de la marque Moots.
Je ne sais pas ce que veut dire RSL, mais ca consiste en une fabrication basée sur un titane plus rigide et léger, résultant sur un cadre qui comparé au modèle de base, est 400g plus léger et plus sportif (comprendre réactif, rigide).
Au niveau des roues, ce sont les DT Swiss ERC 1100 Dicut qui ont un profil de 47mm et une largeur de jante de 27mm externe.
Le groupe est un Shimano Ultegra gamme 8000 câblé, avec cassette 11-34. Une exception a été faite au niveau du pédalier avec le tout nouveau Praxis Zayante carbon, en compact (50-34). Cela permet un ratio de 1:1 qui me permettra de passer partout. Le freinage lui est basé sur les Juintech F1 avec disques flottants zeno.
L’ensemble des périphériques sont de la marque Parlee pour la tige de selle, potence, cintre.
La fabrication du cadre était assez rapide car j’ai la chance de ne pas avoir un corps hors-normes. Je n’ai généralement pas besoin de sur-mesure et la géométrie du Routt semble tout à fait confortable quand je la compare à ce que je connais. J’ai choisi la taille en fonction de mon dernier bike-fitting. Ce sera donc une taille 52 ! J’ai quand même demandé l’ajout d’un troisième porte-bidon en dessous du cadre 🙂
Bien que Moots n’ai pas de différence entre sur-mesure et série dans leur flux de travail, ce qui accélère le travail c’est notamment qu’ils ont déjà leurs tubes prédécoupés et stockés en kits. La fabrication se fait entièrement à la main et en intégralité dans leurs locaux au sein d’un même bâtiment (le cadre ne voyage qu’une fois fini).
Pour rappel par rapport à l’article qui décrit la planification de ma saison, j’ai donc enchainé plusieurs évènements avec une distance croissante.
J’ai fait mes premiers tours de pédale en Mars 2018, peu avant la normandicat qui était la première course de mon calendrier. Mon objectif était simplement de tester la robustesse du montage et de voir les sensations.
Nous avons roulé sur deux jours avec Fanny et François, ils ont senti à la fin du premier jour que les jambes me démangeaient et que j’appréciais déjà trop ce nouveau vélo ! j’ai roulé le deuxième jour à mon rythme. Le parcours était donc connu pour sa suisse normande, on comprend alors que bien-qu’il n’y ait pas de col à grimper, ce sera deux jours de manège permanent et de coups de culs à n’en plus finir. n’étant pas un parcours des plus roulants, c’est avant tout le confort du vélo que j’ai pu apprécier au cours de ces quelques 900km.
Je ne roulais pas spécialement vite, mais le cadre couplé aux roues chaussées en compass 32mm me donnait une super sensation de flotter sur la route, en avançant sereinement.
Je finis la course sur les chapeaux de roues et plein d’énergie, en réalisant que je finis troisième au classement 🙂 un début satisfaisant pour cette prise de contact !
C’est par la suite en préparant la Born to Ride que j’ai pu goûter aux plein potentiel du vélo.
Les sorties longues ont rapidement pris de la vitesse. les roues encaissent tout ce qu’on leur donne et me permettent de maintenir des bonnes vitesses. la révélation était lorsqu’un jour quelqu’un me lance alors qu’on roulait en groupe de tête : “à quoi ca sert de rouler à cette allure avec des vélos pareils” (nous étions déjà à au moins 35km/h). on s’est tous compris et notre petit groupe de 5 est descendu sur les prolongateurs. Me voilà à appuyer à plus de 50km/h tout en étant confortable. je me dis que je vais certainement éclater en vol si je maintiens ça. mais plus j’avance et plus je me sens stable. le cadre encaisse tout ce que je lui donne, son élasticité est très vive et mes appuis sont très bien retransmis aux roues.
Il y a comme une harmonie lorsque l’on engage la bonne cadence, le cadre est comme en phase avec les contraintes et reste très régulier. j’avance à grande vitesse, dans le plus grand des conforts. je n’ai pas besoin de me focaliser sur les aspérités de la route ou à me lever de la selle. il me suffit de rester bien assis et de tracer droit. le plaisir est similaire à chausser des gros skis pour une sortie en poudreuse (j’ai pas dit chevreuse) et tout s’enchaine beaucoup plus facilement.
J’arrive alors au départ de la BTR. je sais que mon vélo travaille bien à une vitesse élevée, on va voir si ca se comporte pareil en bikepacking et si les jambes suivront… Alors évidemment le départ fut canon. je crois que notre vitesse moyenne était de 36km/h au kilomètre 200 au premier checkpoint. Le parcours étant globalement plat et sans passage montagneux, je pense que c’est sur ce profil que le vélo a pu donner son meilleur. Encore une fois, c’était que du bonheur quand on parle de rouler. j’écrivais quand même que globalement, même si cette BTR fût pleine d’apprentissages et s’est bien déroulée, j’ai quand même été un peu frustré par mon rythme de roulage qui était un peu trop effréné et ponctué de trop nombreuses et longues pauses ! ca me fera une belle jambe pour aborder la TCR qui sera le point d’orgue de ma saison 🙂
Et nous y voilà ! je n’ai pas encore écris à propos de la TCR et bien-sûr j’en parlerai bien plus longuement dans mon blog, mais quand on parle du velo, je pense enfin l’avoir dompté… avec comme seul objectif d’être finisher et de prendre un maximum de plaisir (avec si possible un chrono dans les 13 jours héhé), je prends un départ en toutes précautions et à l’écoute de mon corps car je ne sais pas du tout comment il réagira à une si longue distance. sur la TCR les ennemis sont les pauses, et la gravité. avec 45 000 mètres de D+, il faudra s’armer de patience sur des séances de grimpe interminables, des parcours gravel qui sont plutôt de l’ordre de la séance VTT et des chiens qui vous forcent à faire des prouesses de sprinteurs alors que vous êtes à peine lucide.
C’est en tout cas là que je verrai la vrai versatilité de mon compagnon de route en titane.
la TCR est un parcours exigeant qui est certes parfois très roulant (j’essayais de placer ces portions en fin de soirée pour rouler facilement et en toute sécurité), mais aussi très hasardeux sur certains pays lorsque je me retrouve contraint à quitter ma route pour emprunter des chemins gravel. C’est d’ailleurs lors de la TCR que m’est venue l’envie de pousser mon vélo sur du gravel car je me suis bien rendu compte du fun que proposent ces petits chemins. alors que je n’avais pas les roues pour, j’avais heureusement des pneus Compass Stampede pass en 32mm qui me permettaient vraiment de passer partout. on s’est même amusés lors du fameux checkpoint 4, avec Chas Christiansen et Nico à grimper le tout à la cool au coucher du soleil et arrivés à garder notre humour face à ces chemins entourés de champs de mines à deux pas de Sarajevo.
je passe tout un tas d’anecdotes de la course et sur une note technique, je vais parler de la différence par rapport aux événements précédents qui est la grimpe.
On m’a plusieurs fois demandé ce que donnent les roues dans les cols. soyons clair ce ne sont pas des roues faites pour gravir des sommets. elles restent très légères donc je ne me suis pas senti pénalisé, mais pas avantagé non plus. disons que vu le poids du vélo chargé et notre état de fatigue, l’inconvénient des roues à haut profil devient négligeable. Au final, je pense que j’ai pas mal bénéficié des roues sur la grande majorité du parcours.
Pour moi, le point le plus important était le confort. et sur ce point je me suis rendu compte à quel point ma formule était gagnante. Car quand je vois l’état des autres finishers à peine capables de fermer leur mains, partiellement in-sensibilisés ou contraints d’arrêter à cause de douleurs à la selle, je me suis senti chanceux. je n’ai eu aucun mal à déplorer, à part forcément la selle qui par moment était inconfortable mais c’était grandement tolérable.
Après la TCR, j’ai été à même de reprendre le vélo très rapidement et sans douleur (juste une fatigue toujours présente deux semaines après) et je trouve ça précieux.
Maintenant je pars confiant sur la prochaine saison, sans changement prévu sur mon matériel, si ce n’est peut-être une paire de roues pour le gravel avec des gros pneus comme les steilacom de compass pour aller faire la Malteni Bootlegger!
—
Yoann Saludes
Combo gagnant, garde-boues Velo Orange – pneus WTB Horizon.
Raccourcir le temps de parcours le matin, le prolonger le soir.
Nouvel arrivant dans la gamme Gravel de GENESIS, le Fugio est la version la plus sportive de la gamme.
Le GENESIS Fugio explore une nouvelle voie. A l’instar de L’Open Up qui a inauguré le concept, le Fugio est construit autour de sa capacité à recevoir des roues de 650b. Si la valse des diamètres de roues peut rappeler à certain la période perturbante que le monde du VTT a connu avec une succession de nouveaux standards comme le 29 pouces, le 27,5 puis le Fat avant de mettre en avant le 27,5+. A L’échappée belle nous sommes convaincus du bien-fondé du choix technique pour la pratique sportive du Gravel !
Pour faire simple, pour des roues de 700, la largeur des pneus de Gravel se situent souvent entre 32 et 42mm. La roue est plus absorbante et protectrice qu’une roue de route tout en restant plus réactive et plus adaptée sur le roulant qu’une grosse roue d’un VTT 29 pouces. En revanche dans cette configuration, le volume d’air protecteur peut parfois s’avérer limité.
L’idée du 650b est de réduire le diamètre de la jante tout en conservant le diamètre extérieur d’un pneu de Gravel de 35-38 mm pour obtenir plus de volume d’air sans augmentation du poids. Le Fugio reste alors très réactif tout en encaissant mieux les chocs sur chemins dégradés.
Le Fugio est aussi conçu pour recevoir des roues de 700 de 32 à 38 mm. En s’éloignant du vélo « plug and play » on obtient plusieurs vélos de type vélo de route, cyclo-cross occasionnel ou Monster cross nerveux.
Pour rendre des roues d’une telle largeur compatibles avec une pratique sur route, une longue mise au point technique est nécessaire.
Le RIDGEBACK DIMENSION est sans aucun doute le vélo junior le plus léger du marché!
Conçu avec un cadre en alliage aluminium haut de gamme pour répondre au problème récurrent des gammes junior: le poids et le rendement. Équivalent à un très bon vélo adulte, le RIDGEBACK Dimension est disponible avec des roues de 16, 20, 24, et même 26 pouces. Cette dernière taille peut-être une très bonne solution pour des adultes d’une taille inférieure à 1m 55. A noter le large choix de couleurs pour séduire filles et garçons.
Transformer la fibre de carbone en art de la route! La carte de visite de Parlee Cycles à L’échappée belle avec une peinture personnalisée à notre demande pour présenter le savoir-faire de Parlee en la matière!
CARACTERISTIQUES
Cadre/fourche : Parlee Cycles Altum disc, high mod SL
Roues/pneus : DT Swiss ARC 1100 DICUT 48 / Pirelli PZéro 28
Pédalier : Praxis Zayante Carbone / plateaux Osymetric
Transmission : SRAM Force 22
Freins : JUIN – TECH Taiwan , disques ZENO Bicycle Component
Cintre/potence/tige de selle : Parlee
Selle : Astute Italia Moon Luxury VT
Guido: Arundel Bicycle Company Rubber Gecko
Tarif et disponibilité : nous consulter.
L’E-FLIGHT est le VAE (vélo à assistance électrique) à vocation urbaine SPORTIVE conçu par RIDGEBACK. Ses nombreux atouts sont, la cohérence générale du vélo, un comportement dynamique très appréciable et le système de moteur-batterie SHIMANO-STEPS.
Ce dernier est à notre sens le plus abouti des systèmes d’assistance électrique dédié au vélo. Si il égale dans bien des domaines le modèle précédent, sa fluidité générale et sa capacité à gérer le passage des vitesses sont eux des nouveautés.
L’E-flight est la version électrique du nouveau vélo FLIGHT, fer de lance dans la gamme des vélos urbains de la marque britannique RIDGEBACK.
L’E-flight existe soit avec une transmission 8 vitesses intégrées NEXUS soit en version DI2 qui gère le passage des vitesses à votre place : Bluffant!
Tarifs et disponibilité : nous consulter.
L’Adventure Double-shot est la version classique d’un « CAFE RACER », en acier à raccord à l’ancienne avec de belles finitions pour un tarif, 569€, très compétitif. Son atout? un look de singlespeed qui cache en réalité un Shimano Nexus 3 vitesses à l’intérieur du moyeux arrière. Un vrai coup de coeur qui mériterait d’être accessoirisé avec des garde-boues Vélo orange par exemple ou bien encore un porte paquets.
Le 11 mai 2018, Fanny, François et Yoann prennent le départ de la Normandicat, une course hors-normes de 900km autour de la Normandie.
On avait chacun nos challenges à relever, en préparation pour d’autres courses (#ZBTR2018, #TCR2018) ou comme une finalité ; cette Normandicat est aussi l’occasion de passer du temps entre copains et co-équipiers, et de parcourir une région de coeur, de la route des Caps à la Suisse normande. Notre planning de route était ambitieux. Comme on est déjà arrivés, on peut vous le dire sans spoilers : on l’a tenu !
Rendez-vous au départ du 900km afin de rencontrer Xavier, l’organisateur. On croise quelques coureurs en terrasse d’un café. Dans cette région proche de la Manche, il y a davantage d’Anglais que de Français. Rouleurs avertis et novices d’une telle distance se mêlent, dans une ambiance conviviale et fidèle aux alleycats (bien que personne n’ait osé ouvrir de bière avant le départ).
A 22h, tout le monde se lance dans son programme. Notre groupe part vers St Vaast la Hougue, vers le Nord-Ouest ; d’autres partiront vers Jumièges à l’Est, ou encore vers Clécy. Autant dire que sur la quarantaine de participants, on ne forme pas de peloton serré dans une seule direction. On prévoit de ne pas dormir la première nuit : il y a l’adrénaline du départ, l’excitation de rouler de nuit, et aussi l’ambition de rouler les 900km en 2 jours, 2x 450km, qui nous tiennent éveillés.
Le parcours est libre et on a travaillé la map en amont sur quelques semaines. De nuit, nous passons par les petites routes, de manière à rester protégé et à voir et être vu facilement. Tom partage notre route au début ; il a les poches remplies de sandwichs au fromage de chèvre. Vers 3h du matin, la pluie s’invite et on s’abrite une heure dans un abribus/bunker en essayant de dormir. Trois vélos, trois cyclistes et une couverture de survie bruyante ne permettent pas de prendre beaucoup de repos.
Cap de la Hague, deuxième check point, et le jour se lève doucement. On repart, avec un vent enfin clément car nous nous dirigeons vers le Sud, vers Granville. C’est l’heure du café, et notre radar en détecte un heureusement ouvert assez tôt.
Quand on repart, le soleil promet enfin de réchauffer la route. Duncan rejoint notre groupe et on roulera ensemble jusqu’au soir. Sur la longue distance, on se retrouve et on se perd fréquemment. Même en roulant ensemble, il y a peu de drafting : il est essentiel que chacun avance à son rythme, sans forcer. Yoann et Duncan partent souvent devant ; Fanny et François ne cessent de se dépasser et de se motiver ainsi mutuellement. On croisera, à l’approche de notre mi-parcours, dans l’autre sens, d’autres participants à la Normandicat.
A Granville, Duncan n’est plus à nos côtés et nous nous retrouvons tous les trois pour déjeuner de chips, taboulé, sandwichs et framboises. C’est aussi le moment de mettre de la crème solaire, il fait enfin chaud. On profite du café pour vous partager ces instants en live sur Instagram.
Les checkpoints relativement rapprochés nous permettent de visualiser nos étapes à court terme, et il est plus facile alors de tenir nos objectifs. Notre plan de route nous permet aussi de voir quelles villes on va traverser, en cas de nécessité. Duncan nous a rejoint de nouveau et Yoann et lui partent en tête. Lignes droites et toboggans s’enchainent jusqu’à Clécy, où c’est justement au pied d’un vrai toboggan que se trouve le checkpoint. Yoann et Duncan profitent de leur avance pour dormir. C’est déjà la fin de l’après-midi et si on veut tenir nos temps, il nous reste 80km jusqu’à St Cénéri.
Ces derniers kilomètres sont les plus difficiles, on a l’impression de ne pas avancer. François et Fanny s’embourbent d’ailleurs dans un chemin ; François escalade un pont de pierre, et Fanny passe une rivière pieds nus, sous les yeux absolument pas impressionnés d’un troupeau de vaches. On arrive tout de même juste avant la nuit près de l’église où on a décidé d’établir le campement. Finalement dans les temps prévus, Duncan et Yoann ont toujours la forme et préfèrent ne pas gâcher cette énergie. Ils partent donc pour prendre de l’avance sur la journée du lendemain.
Il fait froid la nuit en Normandie, les sacs de couchage se couvrent de rosée. L’église sonne toutes les demi-heures. Il n’empêche, après un bon dîner (sandwich au fromage) et le saut d’un chat ou d’une bête plus curieuse sur le sac de couchage de François, on ne se réveille pas avant 5h du matin.
Le plus difficile n’est pas de se réveiller, mais de sortir du sac de couchage, hors duquel on se gèle. On se prépare donc rapidement en espérant se réchauffer sur la route, ou surtout dans un café. On n’en trouvera pas à moins de 20km de notre chambre à coucher dans la nature, et la journée commence enfin avec cette première pause.
Yoann et Duncan s’arrêtent pas beaucoup plus loin, environ à 40km de St Cénéri. Par pure chance, lorsqu’ils font leur arrêt pour décider s’ils continuent ou pas, une maison en chantier s’offre comme le bivouac idéal. Le réveil sera aussi difficile, car levés et partis à 4h45, le soleil met pas mal de temps avant de se pointer !
Tout au long de cette deuxième journée, Yoann restera deux bonnes heures devant François et Fanny, qui, eux, font des étapes entre les checkpoints avec chacun leur tour plus ou moins d’énergie et la motivation commune d’arriver à Jumièges et au bac.
Le vent n’est plus notre ami et sans l’avoir jamais de face, il nous agace fortement. La chaleur est forte dans la journée. On s’arrête peu, constamment à la limite de notre planning. Il n’empêche, entre une habitante étonnée de voir des cyclistes, depuis la veille, prendre sa maison-paquebot en photo à Bernay, les 40km de petites routes de rêve après Lyons la forêt, et le corps qui prend le rythme du roulage, l’estomac qui s’habitue au sucre et au sel, cette journée se passe rapidement et efficacement.
Si on ne roule pas ensemble, on reste en contact via des messages et avec toute la communauté qui nous suit sur les réseaux. C’est motivant de partager et on rigole de Yoann, qui, en éclaireur, nous avertit de toutes nos erreurs de mapping.
Note de Yoann : il y a des chances que vous m’ayez entendu gueuler de là où j’étais perdu dans les champs 😉
A Jumièges, on (François + Fanny) prend connaissance de son passage au bac, deux bonnes heures plus tôt. Il est 20h, et on ne compte pas perdre 6h à dormir, alors que l’arrivée est dans 130km seulement. On s’arrête une dernière fois ensemble pour s’habiller pour la nuit, et manger. La dernière étape se fera de nuit, on se souhaite bon courage ; on se reverra à l’arrivée, pour ne pas s’imposer un rythme, surtout si l’un d’entre nous a besoin de 5 ou 10 minutes de repos pour repartir ensuite.
Cette nuit se passe de manière différente et étrange pour chacun d’entre nous.
Bien que je roulais seul, j’ai pu recroiser Duncan aux checkpoints, particulièrement à celui de Jumièges où j’ai fait une jolie erreur de parcours en me trompant de bac pour traverser la Seine ! Magnifique perte de temps… Un petit peu frustré, je souhaite rattraper mon retard. Ca tombe bien car l’énergie est là, je suis bien équipé en nourriture, donc je n’aurai pas besoin de m’arrêter sur les 150 derniers kilomètres. A ce stade, il s’agit juste de ne pas oublier de pédaler. Dès que je me sens confortable, je me dis que c’est pas ce qu’il faut, et je me remets à appuyer un peu en danseuse pour me donner un coup de fouet.
Pour ma part, j’ai l’impression que les 80km premiers kilomètres sont faciles et lents. Je me dis que je vais découper la distance restante par tranches de 25km, au bout desquels je ferai des petites pauses pour manger ou fermer les yeux. Je ne m’arrête pas sur 80km. Je regarde le soleil se coucher, les étoiles éclairer la nuit ; j’écoute mes pneus sur la route silencieuse ; je me fais un choc d’adrénaline en passant une voie en travaux, sans savoir si au bout il y a une autoroute ou un cul-de-sac. Je grimpe dans une forêt que je ne vois pas, des chiens aboient en me suivant le long de ce qui paraît être un grand domaine. J’ai envie d’arriver près de la mer. Quand j’arrive à Houlgate, je me rends compte que j’ai vraiment pris mon temps. Je m’arrête enfin et la fatigue me surprend. Je consulte mes messages, les encouragements, et puis je vois aussi que ma lampe annonce qu’elle en a marre (elle en aura marre pendant les 50km restants sans s’affaiblir pour autant). Je continue un peu, et mon Garmin plante. Je sens que la fin va être difficile. C’est là que débarque François, et je suis heureuse de retrouver un compagnon de route au milieu de la nuit alors que je commençais à faiblir.
Les premiers kilomètres dans la nuit se passent à merveille : j’ai les jambes, je n’ai pas sommeil, tout se passe bien. Vers 23h30, coup de mou, je décide de quitter la trace GPS en voyant la direction de Pont L’Evêque. Un café, un coca, seront certainement salvateurs. Après cette pause, en voulant retrouver ma trace avec Google Maps (conseil : utilisez l’appli en mode voiture, pas en mode vélo), je me retrouve dans des passages gravel. Au départ plutôt calmes, ça finit en descentes limite VTT ; je dégonfle un peu mes pneus (merci les 35mm Compass tubeless) . Après ce passage un peu hard, c’est de plus en plus dur mentalement. C’est pile à ce moment que je retrouve Fanny, ce qui me redonne de l’énergie.
On fait ensemble et sans se lâcher les 50 plus longs kilomètres de ces 900 bornes. Fanny a besoin de parler pour ne pas s’endormir, et François se concentre et accélère pour se réveiller. On passe par un chemin gravel (une route neuve, selon François), on hésite encore une fois à 5km de l’arrivée avant de faire un dernier détour pour ne pas quitter la route.
Fanny et François arrivent, Duncan et Yoann dorment, Xavier se réveille pour nous accueillir. On discute à voix basse et Yoann se lève pour nous féliciter. On est crevé et on n’a pas vraiment sommeil ; il est 3h30 du matin. Dans 3h, les participants au 200km arriveront.
Pelotonnés dans nos sacs de couchage, cette fois bien à l’abri, on ne dort que quelques heures. On se lève alors que Xavier, lui, prépare l’accueil des participants au 200km. On profite de leur ravitaillement alors qu’ils arrivent en nombre. Le café est encore une fois bienvenu. On est content de retrouver Christophe, un habitué de la boutique, qui emmène Benjamin sur son premier 200km.
On remonte sur le vélo pour rouler jusqu’à la gare. Les fesses sont douloureuses. Pourtant, on récupérera tous les trois très rapidement, après une bonne nuit de sommeil. Pas de douleurs intenses, pas de blessures… Yoann et Fanny se sentent rassurés pour le #ZBTR2018 dans moins d’un mois. Dans le train, on dort, on mange encore quelques victuailles normandes qu’on embarque avec nous. On revient sur nos 900km, cette expérience qui nous enthousiasme plus encore qu’avant pour ce format d’ultra-cycling.
Pendant ces deux jours et trois nuits, on a été porté par notre passion, mais aussi, grâce au travail des deux Patrick, de Romain, de Claire restés à la boutique, on a reçu le soutien de toute une communauté. Ces encouragements relayés ont été un coup de fouet pour nous, dans les moments difficiles ; et la joie ressentie au terme de ces 900km, on a envie de la partager avec vous. Merci de nous avoir suivis ; d’avoir envoyé des messages ; de toutes vos félicitations. Si on veut aller plus loin, c’est parce que ça nous plaît d’abord ; mais savoir tout plein de gens au courant de nos aventures nous donne envie de continuer.
A bientôt, sur la route.
Trois causeries autour de l’idée du bikepacking, de ses pratiques et de ses dérivés: quoi prendre? où aller ? combien de kilomètres rouler, pour combien de temps ? l’essentiel, l’indispensable…
La théorie, c’est bien beau mais le vrai moyen de répondre à toutes les questions, c’est avant tout la pratique. On vous a donc proposé de vous joindre à nous, sur le terrain . La trace, les options de de distance, de couchage, on vous les offrait. A vous de saisir ces opportunités et de tester les éléments de réponse glanés lors des Causeries. Dans ce climat de confiance, la tâche devient plus aisée, mais pas plus facile pour autant. Il s’agissait tout de même de plus de 400 km, deux fois 200 km en deux jours de suite ; et d’une nuit au beau milieu d’une clairière. Certains ont déclaré ne pas avoir le niveau mais Il n’y à pas de niveau. Pas de force en tout cas. En revanche, notre petit groupe a 20/20 en audace, courage et folie.
On a réuni une petite quinzaine de ces cyclistes radieusement enragés, un chiffre qui s’est révélé fluctuant, chacun composant avec son planning et ses envies. On vous avait laissé des gares sur le passage, à l’aller, au retour, des chambres d’hôtels… avec comme clé, l’adaptabilité. En fonction des jambes et du mental, on compose, sans contraintes.
On a été plus d’une dizaine à effectuer encore, après un magnifique diner en terrasse, des kilomètres dans la nuit. Lampes validées, puis éteintes, on s’est endormi à la belle étoile, derrière une église. Couchages éprouvants, avec les bruits de la nuit ou plutôt le silence interrompu par le clocher toutes les demi-heures. Sans parler des ronflements de certains et de la rosée qui ressemble à une averse !
J’ai cependant trouvé tout le monde suffisamment frais au matin, pour aller dévaliser la première boulangerie ouverte et rouler encore. On a vécu ensemble un lever de soleil grandiose et un avant-goût de #ZBTR2018, entre lignes droites et vent de face ! A Chartres, on a retrouvé au hasard des belles routes, celles des Classics Challenge très empruntées, des amis de la boutique. Et les derniers kilomètres, avec la fatigue accumulées et la chaleur de ce week-end estival qui s’amenuisait, se sont roulés en peloton soudé.
Cela peut sembler incroyable, mais ces dernières bornes étaient les plus faciles, alors qu’on se rendait compte de la chance qu’on avait eu de vous rassembler. Cette chance qu’on avait provoquée mais qu’il vous fallait saisir pour la concrétiser. Merci Séb, Valérie, Elytsa, Daniel, PO, Pierre, Farid, Christophe, Danilo, Nicolas P., Nicolas M., Xavier !
Entrée, Plat, Dessert!
Comme toute bonne chose a une fin, cette troisième causerie bikepacking fût la cerise sur le McDo.
Vous l’aurez compris, cette causerie a abordé la nutrition, mais aussi le sommeil, la préparation de cartes et le « comment ne pas se perdre (#GPS) »
Le souci du détail
C’est ce qu’on aime dans les causeries. Notre discipline nous demande de porter un intérêt particulier à l’exactitude des choses. Qu’il s’agisse des nombreux dilemmes matériels auxquels nous faisons face très souvent , quand il s’agit de notre sécurité et de notre santé, c’est ici que les trucs et astuces prennent tout leur sens et deviennent de grandes sources d’intérêt !
Parmi les nombreux outils de cartographie (nous avons retenu et beaucoup parlé de Ride With GPS et de Strava), tout le monde s’accorde sur le fait que plus on passe de temps à préparer notre carte (qu’elle soit fournie ou non), plus on se sent confiant et préparé mentalement.
Grace aux fonctions de repérage facilitées par Ride With GPS par exemple, l’ajout de points d’intérêt et la découverte des routes grâce à Google Street View en devient un jeu d’enfant.
Stanley à la technique
Petite parenthèse sur les outils de cartographie, avec la liste de certains outils plutôt puissants qui répondent à de nombreux problèmes de formats ou d’erreurs, quand on est un geek de la data et que le « quantified self » n’a plus de secret pour vous:
GPS Visualizer : http://www.gpsvisualizer.com
Très utile pour convertir des fichiers , Possibilité de comparer des traces
TCXTools : http://tcxtools.com/
Outils de manipulation de fichiers TCX
DC Rainmaker : https://www.dcrainmaker.com/tools
Comparaison de fichiers FIT (fichiers résultant des enregistrements de rides) et autres outils.
La grande bouffe
Les premières causeries (1, 2) ont soulevé également beaucoup de questions par rapport à la nutrition et la gestion du sommeil. Yoann a dû sortir son meilleur jeu d’acteur pour ne pas être soporifique sur un sujet aussi technique.
Résumons simplement qu’en voyageant, si on ne veut pas perdre trop de temps à attendre au restaurant, il vaut mieux se débrouiller à emmagasiner un maximum de calories dans ses sacoches, surtout si nous allons au-devant d’une zone déserte ou d’une longue nuit de roulage. Tout ce repérage et ce planning ayant eu lieu en prenant en compte l’aspect alimentation, et en se demandant : « où vais-je manger? où vais-je pouvoir dormir ? ».
Manger les bonnes choses au bon moment vous permettra d’être efficace dans votre alimentation.
Par exemple, l’apport en protéines est bien plus opportun immédiatement après l’effort pour faciliter la reconstruction musculaire (+ de détails).
Egalement car le sucre est la principale source d’énergie pendant l’effort, il peut être intéressant de varier le mode de consommation (solide / liquide) et les différents types de sucre en fonction de leur index glycémique. (détails dans les diapositives de la présentation à la fin de l’article)
Mais Stéphane, l’un des habitués des causeries, nous rappelle qu’après tout, il était capable de s’enfiler 2 glaces magnum toutes les deux heures lors de la Indian Pacific Wheel Race !
Le cadrage parfait
Avec un casting solide autour de la cantine, on a pu appliquer les bonnes règles de l’hydratation (à l’exception près de troquer les boissons d’effort contre du houblon) et les conseils ont continué à fuser.
De la théorie à la pratique
Après avoir rassuré les curieux et galvanisé les baroudeurs, la série des causeries n’est pas finie !
Nous avons enchainé une sortie bikepacking lors du dernier week-end du 5 et 6 Mai 2018, histoire que chacun puisse mettre en application tout ce dont on a pu discuter.
May the force (4th) be with you
Un dernier sujet dont nous avons pu commencer à parler fut celui du mental, particulièrement sur les évènements abordés dans une optique de performance et de classement. Bien que le sujet fut récurrent, il serait bon de se retrouver sur ce sujet !
Maintenant faites défiler ces slides comme un générique de star-wars !
Avez-vous déjà essayé de fermer une porte en faisant pression sur son montant coté charnières plutôt que sur sa poignée ? Elle devient impossible à fermer sans accroitre considérablement la force que vous devez appliquer pour qu’elle puisse se fermer! C’est un des nombreux exemples de « l’effet de levier ».
Quel rapport avec le vélo ?
Lors du pédalage avec une transmission classique, au moment ou vos jambes sont alignées avec le tube de selle, elle se retrouvent dans la même situation que votre main tentant de fermer la porte côté charnières : Elles peinent.
La solution ? réduire la courbure du plateau pour redonner de l’effet de levier et l’augmenter la ou les jambes sont les plus à l’aise (à l’horizontale) ! C’est sur cette base que de nombreux concepts de plateaux faussement appelés « plateaux ovales» ont vu le jour tout au long de l’histoire du vélo sans convaincre pour autant dans le sens où 99% des vélos sont toujours livrés en plateaux ronds
Aux réticences, souvent liées à une forme de conservatisme, vient s’ajouter la difficulté de passer du constat « scientifique » à la solution efficiente :
Chaque denture nécessite une forme spécifique et l’ensemble de la denture doit être répartie par moitié à chaque jambe. Si une marque propose un nombre de dents impair par exemple, c’est que mathématiquement la forme du plateau proposée n’est pas optimale.
A l’échappée belle cela fait environ 60 000 kilomètres que nous testons des plateaux ovoïdes dont la moitié avec les plateaux Osymetric. Quelles que soient nos pratiques, route, gravel, sorties à hautes intensité et les ultra-distances, notre conclusion est catégorique : seul le plateau Osymétric à résolu la quadrature du cercle !
Les effets : plus de puissance, plus d’efficacité, plus de récupération, la disparition des crampes et des genoux enfin préservés. Physiologiquement, une musculature des jambes rééquilibrée et plus de souplesse.
Pour la petite histoire. A la fin de l’été 2017 nous avons contacté Jean-Louis TALO (le concepteur d’Osymetric) pour l’exhorter à combler un des rares manques des plateaux Osymetric : les rendre disponible en monoplateau pour Gravel (ou Route monoplateau) !
Depuis fin avril, nos vœux sont exhaussés et nous sommes trois à l’échappée belle à avoir cumulé plus de 1000 km de tests dans les conditions Route , Gravel et Vélotaf. Notre conclusion : nous avons enfin à notre disposition la transmission Gravel ideale !
En plus de tous les atouts ressentis sur route, l’effet de régulation de couple augmente sensiblement la motricité sur terrain instable.
Le monoplateau Osymetric est disponible à la vente à L’échappée belle en configuration 5 branches 110mm en 42, 44 et 46 dents immédiatement au prix de 149€.
Vous n’êtes pas encore convaincus ? Nous comprenons. Comme vous, nous avons dû tester pour être totalement convaincus des gains de L’Osymetric.
C’est pourquoi nous vous proposons « en exclusivité » d’ essayer l’Osymetric monoplateau avant d’investir. Nous vous proposons son essai sur votre vélo monoplateau pendant une semaine pour 20 euros seulement, montage compris. Si au terme de l’essai vous souhaitez l’acheter, cette somme sera déduite de votre achat!
Alors n’attendez plus, contactez-nous au 01 71 04 78 30 ou à contact@lechappeebelle.bike!
Assez agile pour rouler comme un vélo de route et assez courageux pour attaquer l’asphalte cassée ou un chemin de terre enraciné… Ce Parlee Chebacco de série est ultra polyvalent avec une finition de qualité artisanale, peinture noir pailletée sur cadre et fourche, peinture réfléchissantes des logos pour une élégante visibilité et garde-boues « Paragon design works », pour cette version 4S… Tous temps. Toutes surfaces. Toute l’année.
Concernant le cadre du Chebacco, le magazine road.cc le qualifie de vélo exceptionnel avec une maniabilité passionnante que ce soit sur la route ou hors des sentiers battus.
Cadre: PARLEE Chebacco, fibres Haut Module XD.
Qualité de peinture supérieure type custom, noir pailletée, peinture des logos réfléchissantes.
Fourche: PARLEE carbone, axe transversant de 12 mm (avant et arrière).
JDD: intégré Cane Creek Carbone
Roues: DT C1800
Pneus: Compass Stampede pass standard 700×32
Pédalier: Shimano Ultegra
Boitier: PARLEE Shimano PF30 BB
Chaîne: Shimano Ultegra
Dérailleur avant: Shimano Ultegra
Dérailleur arrière: Shimano Ultegra
Cassette: Shimano Ultegra
Manettes/leviers: Shimano Ultegra
Cintre: Zipp Service Course
Ruban: Arundel Gecko grip
Potence: Zipp Service Course
Freins: Shimano Ultegra
Selle: Brooks C17 all weather
Tige: Zipp Service Course
Garde-boues: Paragon Design Works
C’est avec grand plaisir que nous vous présentons dans les moindres détails, la nouvelle monture de Yoann saludes notre ambassadeur, qu’il utilisera notamment pour ses futures épreuves comme la BTR (Born to ride) et la TCR The Transcontinental Race… des épreuves titanesques elles aussi.
Le ROUTT RSL
Vélo ultime, polyvalent et performant, au confort absolu pour survoler les surfaces.
Yoann a retenu l’option du passage de la câblerie en externe parmi les nombreuses possibilités du montage à la carte lorsque vous choisissez votre MOOTS
.
Concernant la fourche et les périphériques, nous avons opté pour un mariage qui allie le titane de MOOTS à l’un des carbones les plus pur et les mieux fini : le carbone de PARLEE de Beverly dans le Massachusetts .
C’est une autre marque qui fabrique à la main, qui a été choisie pour les roues de ce montage:
DT Swiss , avec les ERC1100, conçues en partenariat avec l’aérodynamicien Swissside, fabriquées à Bienne en Suisse.
C’est un vélo pour traverser l’espace temps, qui vient de sortir de notre atelier.
Ne parlons plus de rouler mais de surfer sur terre.
Cadre: MOOTS Routt RSL
Fourche: Parlee
Roues: DTSWISS ERC1100 47
Pneus: COMPASS Stampede Pass Extralight 700x32c
Derailleurs av/ar manettes: Ultegra
Pédalier: PRAXIS Zayante Carbone
Freins: JUINTECH F1
Disques: ZENO
Cintres/potence/tige: PARLEE
Guidoline: ARUNDEL Synth Gecko
Selle: BBB Echelon
Mais ou vais-je bien mettre mon sac de couchage pour ma prochaine épreuve ? lequel puis-je prendre ?! L’aspect matériel apporte beaucoup de questions dans le bikepacking car la fiabilité et les bons choix de matériel peuvent être critiques au bon déroulement d’une épreuve. De nouvelles têtes avec des carnets de notes, des habitués de retour avec leur besace remplie de victuailles et de conseils.
Encore une causerie et pas des moindres puisque le thème du matériel a eu un grand succès. Ce fut un plaisir pour le groupe de faire part de son savoir sur le sujet et de répondre aux nombreuses questions. L’interactivité était au rendez-vous et c’est vraiment ce que l’on cherche ! Les astuces fusaient d’un bout à l’autre de la salle avec une très grande participation du public, dont Nicolas rapidement surnommé « le survivaliste » pour que chacun puisse y trouver les réponses à ses questions.
Dans cette ambiance où se mêlaient rouleurs expérimentés et curieux de la discipline, nous avons pu balayer à un rythme effréné le grand sujet du matériel :
Quel type de vélo correspond à mon challenge? Quelles caractéristiques permettent de tolérer autant de temps sur la selle ?
Quelles sacoches et que mettre dedans ?
Comment s’habiller, quel couchage correspond au confort que je recherche ?
Fanny, Patrick et Yoann ont pu également partager leurs Do’s and Don’t par l’apprentissage de leurs erreurs sur les évènements passés.
Bien que les avis puissent diverger, le fait d’expliquer le contexte et les objectifs de chacun montre que l’équipement idéal de l’un n’est pas forcement celui de l’autre, principalement si les objectifs de performance ne sont pas les mêmes. Nous avons pu voir le spectre assez large qui va de l’ultra-minimalisme au grand confort.
Nous avons facilement vu que parti du cyclotourisme, dans un objectif un peu plus « performance et dépassement de soi », le bikepacking est né des nouvelles possibilités offertes avec une nouvelle gamme de bagagerie plus légère. À partir de tous ces constats, il en va de la motivation de chacun d’interpréter son aventure que ce soit dans un objectif de découvrir du paysage, ou de se contraindre à rouler vite dans le but de rallier le finish au plus vite.
Comme les bouteilles partagées pendant la causerie, beaucoup de débats ont été ouverts et les arguments ont coulés à flot. Encore d’autres sont à venir avec la prochaine causerie du 25 Avril ou nous essaierons de répondre à vos questions sur la nutrition, la logistique et le sommeil. Ce sera aussi l’occasion de briefer les participants de la sortie « expérimentation du bikepacking » programmé le week-end du 5-6 Mai !
A l’échappée belle, nous sommes de fervents supporters de toutes les initiatives et tous les projets qui offrent la possibilité de nous ouvrir à de nouvelles pratiques, de nouveaux défis ou tout simplement à la découverte de nouveaux terrains de jeux.
Venez découvrir en avant-première parisienne le film de la French Divide 2017 présenté par Samuel Becuwe « papa » de l’épreuve.
Découvrir la Corse en vélo ou en bateau? avec l’Explore Corsica ne choisissez plus. Maxime Lasserre vous dévoilera en images ce format unique de cyclosportive pour découvrir l’île de beauté.
Faire du vélo sur la route la plus haute du monde, un rêve rendu possible aujourd’hui par Dominique Bourget de MACADAM Cyclo avec son Gravel Himalaya 2018.
C’est vendredi 23 mars à 19h30 et c’est à l’échappée belle.
Mercredi 28 février se tenait à L’échappée belle, la première soirée Causerie sur le thème du bikepacking. Voici le compte-rendu, pour ceux qui n’ont pas pu venir. On se doit d’abord de remercier ceux qui étaient là. Beaucoup d’habitués mais aussi de nouveaux visages qui découvraient la boutique. Cette première Causerie a pu en frustrer certains, qui s’attendaient sans doute à de grandes révélations concrètes sur comment avaler 900 km en deux jours sans dormir. Vous n’aurez pas la recette de cette potion magique lors de la prochaine Causerie non plus, mais ces éléments seront abordés : quoi manger, quand s’arrêter, que prendre dans ses sacoches et quelles sacoches ? Hier, on a découvert les envies de chacun. On a aussi vu que le bikepacking s’adaptait à toutes les expectatives.
Après avoir accueilli Yoann comme nouvel ambassadeur, aux cotés de Fanny, il est maintenant temps de vous le présenter.
je m’appelle Yoann et j’ai 32 ans. J’ai un métier dans l’éducation, où je suis directeur de la transformation digitale d’une école. J’en profite bien car mon emploi du temps me laisse quelques libertés ! Mis à part le cyclisme, j’étais auparavant spécialisé en course à pieds, et plus anciennement triathlète.
Je suis né à Marseille mais je passais toutes mes vacances dans les hautes pyrénées, le pays de mon père.
J’ai touché à beaucoup de sports différents mais c’est plus particulièrement depuis 10 ans que j’ai été intéressé par le vélo.
D’abord en voyant les lignes épurées d’un pignon fixe, puis rapidement un peu plus sportivement avec notamment les critériums en pignon fixe et le triathlon.
Je me suis écarté du cyclisme après un accident d’entraînement. Sous les conseils de mon coach, je me suis consacré à la course à pieds.
En 2016, 3 ans plus tard, je n’ai pas pu résister à revenir sur un vélo, quand j’ai vu les images et récits de mes amis roulant en longue distance.
C’est clairement elle qui a eu raison de moi ! Lorsque j’ai fait mon premier trip en solo, je ne savais pas que la graine était plantée pour devenir ce qu’on appelle maintenant un “bike-packer”. Mon rapport au cyclisme a profondement été bouleversé lorsque j’ai vu certains amis qui parcouraient de telles distance. Je venais de disciplines assez intenses et beaucoup me connaissent comme le petit gars qui peut pas trop s’empêcher d’accélérer. Lorsque j’ai repris le vélo après 3 ans de course à pieds, ma recherche de sensations n’était plus la même. Certainement que la grande distance favorise l’introspection que l’âge nous fait préférer au surentraînement.
J’ai toujours eu un esprit de compétition, mais la grande distance rend humble, particulièrement quand on s’attaque à un petit graal de la discipline, qu’est la TCR. Donc la TCR pour moi, c’est un peu comme un premier marathon : “advienne que pourra”, l’important c’est de terminer.
Si j’ai la chance d’être sélectionné pour participer à cette course, je ne compte faire aucun classement.
Toutefois il y a d’autres courses au programme, particulièrement une dans laquelle je compte appuyer plus que d’habitude. Il s’agit de la Born to ride que j’avais fait l’année dernière et pour laquelle j’ai assimilé une physiologie nécessaire. J’espère ne pas faire d’erreurs stratégiques, bien profiter de mon nouvel équipement et voir mes capacités maximales afin d’être plus serein lorsque j’aborderai une distance plus grande comme la TCR ou la NorthCape 4000 !
La communauté cycliste en région parisienne est très riche. Je suis cycliste depuis une dizaine d’années et j’ai la chance d’avoir fait de très belles rencontres dont certaines ont changé ma vie. J’ai toujours pensé qu’on profite mieux d’une communauté en y étant actif. L’échappée belle a déjà une identité forte à laquelle j’adhère particulièrement. C’est beaucoup plus facile pour moi de participer et donner à travers l’échappée belle car nous sommes en phase sur la manière de démocratiser le cyclisme d’aventure et notamment la longue distance.
L’échappée belle n’est pas qu’une boutique. J’y vois surtout une communauté de cyclistes très intéressés, dont certains membres sont réguliers et montrent une envie de progresser.
Fanny y a grandement participé et nous avons maintenant des rides réguliers de tous types. Sur cet aspect là, j’agis en support de Fanny afin de faciliter l’encadrement. Je suis également disponible pour accompagner la progression de certains rouleurs qui sont plus en recherche de performance.
J’ai moi même un grand intérêt pour le cyclisme sur longue distance et j’ai envie de faire découvrir cette discipline. C’est pour cela que je vais organiser plusieurs évènements autour du bikepacking afin d’échanger nos savoirs et expériences. Enfin, initier les « curieux » et les rendre plus confiants pour s’y lancer !
Mon vélo principal est le Genesis Zero.4 que je roule depuis plus d’un an. Je voulais rester sur un velo en carbone, tout en recherche de confort. C’est pour ce dernier que j’ai choisi ce vélo. J’ai donc mis des roues assez polyvalentes car j’aime bien quand les roues répondent à l’appui ! C’est un velo sur lequel je me sens rapide même si ce n’est pas comme le CLM que je roulais avant 🙂
Pour le reste… c’est encore secret mais ca méritera un joli article une fois que j’aurais éprouvé ma nouvelle monture.
Au plaisir de vous voir sur la route, ou autour du comptoir 😉
Un montage sur base de kit cadre Genesis Croix de Fer 2018 avec des équipements proches du CDF (Croix de Fer 30) de série totalement optimisés.
Le groupe est un Shimano 105, le cintre, le fameux GENESIS, les freins JUIN tech X1 spéciaux 2.11Cycles (pistons upgradés avec des disques ZENO), la nouvelle potence BBB ( pouvant intégrer un support Garmin ou lampe) et la tige de selle BBB, des pédales semi-automatiques. La guidoline est l’ultraconfortable Arundel Synthe GECKO et la selle, la trop méconnue M.Parts Flux.
Le propriétaire à surtout opté pour les nouvelles roues DT SWISS ER1600 bien chaussées avec des pneus CLEMENT XPLOR. Nous le remercions de sa confiance, son vélo arbore ainsi beaucoup de références validées et approuvées par L’échappée belle!
Mieux que le Salon du Cycle, L’échappée belle célèbre l’arrivée de marques d’exception dans son offre en vous proposant une soirée unique ce vendredi 9 février.
Une occasion rare de découvrir une quinzaine de modèles parmi les plus exceptionnels du marché
Venez découvrir les modèles de Parlee Cycles, opencycle , 3Tbike, Moots mais aussi Chris King Precision Components, Praxis, Knight, THM… avec Les équipes de L’échappée belle et de Mohawk’s Cycles réunies.
Inscrivez-vous ici :
https://docs.google.com/forms/d/1NEUJ8qoutE8HdeKi9yJ863v2Hs5sFPB1CPEx1vNoH00/
L’échappée belle, Le comptoir du cycliste, est un commerce de vélo. Un lieu de vente, qui fait vivre ses commerçants. C’est aussi un lieu animé par une équipe de passionnés qui aiment prolonger l’échange au-delà du cadre commercial.
De cette passion sont nées nos sorties mensuelles à vélo, entre vendeurs et clients. Puis, nous avons rencontré Fanny au parcours atypique et passionnant. Ensemble, nous pouvions prolonger notre rôle de Passeur de passion. Depuis 7 mois, c’est elle qui assure les sorties sur route, et des entrainements le mercredi. Bientôt, Yoann la rejoindra sur le vélo et auprès de vous pour jouer aussi ce rôle de Passeur.
Nous ouvrons une page avec vous via Les discussions du comptoir, pour enrichir ce partage.
Nous souhaitons une nouvelle fois sortir des argumentaires commerciaux et laisser l’équipe s’exprimer sur notre passion commune, le vélo. Partager une expérience forte, un point de vue, une conviction…
Toute l’équipe vous souhaite de belles lectures
Les principaux éléments de cette rénovation : le temps que nous a laissé le propriétaire et l’huile de coude (vélo entièrement démonté, toutes les pièces ont été récupérées et nettoyées à la paille de fer 00 et 01) !
A retenir :
A noter la petite touche finale « l’échappée belle » avec des gaines et des roulettes neuves d’époque que nous avons retrouvées !