Causerie bikepacking, bonus – L’initiation

Trois causeries autour de l’idée du bikepacking, de ses pratiques et de ses dérivés: quoi prendre? où aller ? combien de kilomètres rouler, pour combien de temps ? l’essentiel, l’indispensable

De la théorie à la pratique

La théorie, c’est bien beau mais le vrai moyen de répondre à toutes les questions, c’est avant tout la pratique. On vous a donc proposé de vous joindre à nous, sur le terrain . La trace, les options de de distance, de couchage, on vous les offrait. A vous de saisir ces opportunités et de tester les éléments de réponse glanés lors des Causeries. Dans ce climat de confiance, la tâche devient plus aisée, mais pas plus facile pour autant. Il s’agissait tout de même de plus de 400 km, deux fois 200 km en deux jours de suite ; et d’une nuit au beau milieu d’une clairière. Certains ont déclaré ne pas avoir le niveau mais Il n’y à pas de niveau. Pas de force en tout cas. En revanche, notre petit groupe a 20/20 en audace, courage et folie.

Des kilomètres et une nuit à la belle étoile

On a réuni une petite quinzaine de ces cyclistes radieusement enragés, un chiffre qui s’est révélé fluctuant, chacun composant avec son planning et ses envies. On vous avait laissé des gares sur le passage, à l’aller, au retour, des chambres d’hôtels… avec comme clé, l’adaptabilité. En fonction des jambes et du mental, on compose, sans contraintes.

On a été plus d’une dizaine à effectuer encore, après un magnifique diner en terrasse, des kilomètres dans la nuit. Lampes validées, puis éteintes, on s’est endormi à la belle étoile, derrière une église. Couchages éprouvants, avec les bruits de la nuit ou plutôt le silence interrompu par le clocher toutes les demi-heures. Sans parler des ronflements de certains et de la rosée qui ressemble à une averse !

Grâce à vous…

J’ai cependant trouvé tout le monde suffisamment frais au matin, pour aller dévaliser la première boulangerie ouverte et rouler encore. On a vécu ensemble un lever de soleil grandiose et un avant-goût de #ZBTR2018, entre lignes droites et vent de face ! A Chartres, on a retrouvé au hasard des belles routes, celles des Classics Challenge très empruntées, des amis de la boutique. Et les derniers kilomètres, avec la fatigue accumulées et la chaleur de ce week-end estival qui s’amenuisait, se sont roulés en peloton soudé.

De la chance

Cela peut sembler incroyable, mais ces dernières bornes étaient les plus faciles, alors qu’on se rendait compte de la chance qu’on avait eu de vous rassembler. Cette chance qu’on avait provoquée mais qu’il vous fallait saisir pour la concrétiser. Merci Séb, Valérie, Elytsa, Daniel, PO, Pierre, Farid, Christophe, Danilo, Nicolas P., Nicolas M., Xavier !