Causerie bikepacking, 2/3 – Le matos !

Mais ou vais-je bien mettre mon sac de couchage pour ma prochaine épreuve ? lequel puis-je prendre ?! L’aspect matériel apporte beaucoup de questions dans le bikepacking car la fiabilité et les bons choix de matériel peuvent être critiques au bon déroulement d’une épreuve. De nouvelles têtes avec des carnets de notes, des habitués de retour avec leur besace remplie de victuailles et de conseils.

L’ambiance de la communauté est plus que jamais à l’échange

Encore une causerie et pas des moindres puisque le thème du matériel a eu un grand succès. Ce fut un plaisir pour le groupe de faire part de son savoir sur le sujet et de répondre aux nombreuses questions. L’interactivité était au rendez-vous et c’est vraiment ce que l’on cherche ! Les astuces fusaient d’un bout à l’autre de la salle avec une très grande participation du public, dont Nicolas rapidement surnommé « le survivaliste » pour que chacun puisse y trouver les réponses à ses questions.

Dans cette ambiance où se mêlaient rouleurs expérimentés et curieux de la discipline, nous avons pu balayer à un rythme effréné le grand sujet du matériel :
Quel type de vélo correspond à mon challenge? Quelles caractéristiques permettent de tolérer autant de temps sur la selle ?
Quelles sacoches et que mettre dedans ?
Comment s’habiller, quel couchage correspond au confort que je recherche ?

Apprendre de ses erreurs, s’équiper selon ses objectifs

Fanny, Patrick et Yoann ont pu également partager leurs Do’s and Don’t par l’apprentissage de leurs erreurs sur les évènements passés.
Bien que les avis puissent diverger, le fait d’expliquer le contexte et les objectifs de chacun montre que l’équipement idéal de l’un n’est pas forcement celui de l’autre, principalement si les objectifs de performance ne sont pas les mêmes. Nous avons pu voir le spectre assez large qui va de l’ultra-minimalisme au grand confort.
Nous avons facilement vu que parti du cyclotourisme, dans un objectif un peu plus « performance et dépassement de soi », le bikepacking est né des nouvelles possibilités offertes avec une nouvelle gamme de bagagerie plus légère. À partir de tous ces constats, il en va de la motivation de chacun d’interpréter son aventure que ce soit dans un objectif de découvrir du paysage, ou de se contraindre à rouler vite dans le but de rallier le finish au plus vite.

A la prochaine !

Comme les bouteilles partagées pendant la causerie, beaucoup de débats ont été ouverts et les arguments ont coulés à flot. Encore d’autres sont à venir avec la prochaine causerie du 25 Avril ou nous essaierons de répondre à vos  questions sur la nutrition, la logistique et le sommeil. Ce sera aussi l’occasion de briefer les participants de la sortie « expérimentation du bikepacking » programmé le week-end du 5-6 Mai !

Une soirée d’aventures le vendredi 23 mars à l’échappée belle !

A l’échappée belle, nous sommes de fervents supporters de toutes les initiatives et tous les projets qui offrent la possibilité de nous ouvrir à de nouvelles pratiques, de nouveaux défis ou tout simplement à la découverte de nouveaux terrains de jeux.

Venez découvrir  en avant-première parisienne le film de la French Divide 2017 présenté par  Samuel Becuwe « papa » de l’épreuve.

Découvrir la Corse en vélo ou en bateau? avec l’Explore Corsica ne choisissez plus. Maxime Lasserre vous dévoilera en images ce format unique de cyclosportive pour découvrir l’île de beauté.

Faire du vélo sur la route la plus haute du monde, un rêve rendu possible aujourd’hui par Dominique Bourget de MACADAM Cyclo avec son Gravel Himalaya 2018.

C’est vendredi 23 mars à 19h30 et c’est à l’échappée belle. 

Au plaisir de vous retrouver !

Causerie bikepacking, 1/3

Causerie bikepacking, 1ère

Mercredi 28 février se tenait à L’échappée belle, la première soirée Causerie sur le thème du bikepacking. Voici le compte-rendu, pour ceux qui n’ont pas pu venir. On se doit d’abord de remercier ceux qui étaient là. Beaucoup d’habitués mais aussi de nouveaux visages qui découvraient la boutique. Cette première Causerie a pu en frustrer certains, qui s’attendaient sans doute à de grandes révélations concrètes sur comment avaler 900 km en deux jours sans dormir. Vous n’aurez pas la recette de cette potion magique lors de la prochaine Causerie non plus, mais ces éléments seront abordés : quoi manger, quand s’arrêter, que prendre dans ses sacoches et quelles sacoches ? Hier, on a découvert les envies de chacun. On a aussi vu que le bikepacking s’adaptait à toutes les expectatives.

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Yoann nouvel ambassadeur L’échappée belle

Après avoir accueilli Yoann comme nouvel ambassadeur, aux cotés de Fanny, il est maintenant temps de vous le présenter.

Bonjour Yoann, peux tu te présenter ?

je m’appelle Yoann et j’ai 32 ans. J’ai un métier dans l’éducation, où je suis directeur de la transformation digitale d’une école. J’en profite bien car mon emploi du temps me laisse quelques libertés ! Mis à part le cyclisme, j’étais auparavant spécialisé en course à pieds, et plus anciennement triathlète.

Je suis né à Marseille mais je passais toutes mes vacances dans les hautes pyrénées, le pays de mon père.

Peux-tu nous expliquer comment le vélo s’est fait sa place dans ta vie?

J’ai touché à beaucoup de sports différents mais c’est plus particulièrement depuis 10 ans que j’ai été intéressé par le vélo.

D’abord en voyant les lignes épurées d’un pignon fixe, puis rapidement un peu plus sportivement avec notamment les critériums en pignon fixe et le triathlon.
Je me suis écarté du cyclisme après un accident d’entraînement. Sous les conseils de mon coach, je me suis consacré à la course à pieds.

En 2016, 3 ans plus tard,  je n’ai pas pu résister à revenir sur un vélo, quand j’ai vu les images et récits de mes amis roulant en longue distance.

Qui de toi ou de la longue distance s’est imposé à l’autre et comment?

C’est clairement elle qui a eu raison de moi ! Lorsque j’ai fait mon premier trip en solo, je ne savais pas que la graine était plantée pour devenir ce qu’on appelle maintenant un “bike-packer”. Mon rapport au cyclisme a profondement été bouleversé lorsque j’ai vu certains amis qui parcouraient de telles distance. Je venais de disciplines assez intenses et beaucoup me connaissent comme le petit gars qui peut pas trop s’empêcher d’accélérer. Lorsque j’ai repris le vélo après 3 ans de course à pieds, ma recherche de sensations n’était plus la même. Certainement que la grande distance favorise l’introspection que l’âge nous fait préférer au surentraînement.

Et la Transcontinentale (TCR) c’est par esprit de compétition?

J’ai toujours eu un esprit de compétition, mais la grande distance rend humble, particulièrement quand on s’attaque à un petit graal de la discipline, qu’est la TCR. Donc la TCR pour moi, c’est un peu comme un premier marathon : “advienne que pourra”, l’important c’est de terminer.

Si j’ai la chance d’être sélectionné pour participer à cette course, je ne compte faire aucun classement.

Toutefois il y a d’autres courses au programme, particulièrement une dans laquelle je compte appuyer plus que d’habitude. Il s’agit de la Born to ride que j’avais fait l’année dernière et pour laquelle j’ai assimilé une physiologie nécessaire. J’espère ne pas faire d’erreurs stratégiques, bien profiter de mon nouvel équipement et voir mes capacités maximales afin d’être plus serein lorsque j’aborderai une distance plus grande comme la TCR ou la NorthCape 4000 !

Le Genesis Zero.4 de Yoann

Ambassadeur de L’Echappée Belle, pourquoi et comment ?

La communauté cycliste en région parisienne est très riche. Je suis cycliste depuis une dizaine d’années et j’ai la chance d’avoir fait de très belles rencontres dont certaines ont changé ma vie. J’ai toujours pensé qu’on profite mieux d’une communauté en y étant actif. L’échappée belle a déjà une identité forte à laquelle j’adhère particulièrement. C’est beaucoup plus facile pour moi de participer et donner à travers l’échappée belle car nous sommes en phase sur la manière de démocratiser le cyclisme d’aventure et notamment la longue distance.

Quel est ton rôle, que vas-tu leur apporter ?

L’échappée belle n’est pas qu’une boutique. J’y vois surtout une communauté de cyclistes très intéressés, dont certains membres sont réguliers et montrent une envie de progresser.

Fanny y a grandement participé et nous avons maintenant des rides réguliers de tous types. Sur cet aspect là, j’agis en support de Fanny afin de faciliter l’encadrement. Je suis également disponible pour accompagner la progression de certains rouleurs qui sont plus en recherche de performance.

J’ai moi même un grand intérêt pour le cyclisme sur longue distance et j’ai envie de faire découvrir cette discipline. C’est pour cela que je vais organiser plusieurs évènements autour du bikepacking afin d’échanger nos savoirs et expériences. Enfin, initier les « curieux » et les rendre plus confiants pour  s’y lancer !

Peux-tu nous présenter ton velo?

Mon vélo principal est le Genesis Zero.4 que je roule depuis plus d’un an. Je voulais rester sur un velo en carbone, tout en recherche de confort. C’est pour ce dernier que j’ai choisi ce vélo. J’ai donc mis des roues assez polyvalentes car j’aime bien quand les roues répondent à l’appui ! C’est un velo sur lequel je me sens rapide même si ce n’est pas comme le CLM que je roulais avant 🙂

Pour le reste… c’est encore secret mais ca méritera un joli article une fois que j’aurais éprouvé ma nouvelle monture.

Au plaisir de vous voir sur la route, ou autour du comptoir 😉

Première prise de parole

Publiée le 5 juin 2017 sur la page Facebook de l’Echappée Belle, je copie ici ma présentation. C’était il y a plus de six mois, six mois auprès de l’Echappée Belle, sur les routes avec l’équipe et les clients de la boutique. Une petite mise à jour s’imposera, et la comparaison avec cette déjà vieille interview sera sans doute rigolote.

Fanny

PRÉSENTATION

Je m’appelle Fanny, j’ai 31 ans et j’ai commencé le vélo de route il y a 1 an et 5 mois. Dans quelques semaines, je serai une des 3 filles sur 115 participants à rouler la BTR.

Explique-nous comment le vélo s’est fait sa place dans ta vie ?

Je faisais du vélo pour me déplacer, sans penser que ça pouvait être un sport. Ca remplaçait le métro sur mes trajets quotidiens, je ne savais pas qu’un jour je remplacerai aussi le train par le vélo !

Je ne sais plus quelle a été ma motivation, en 2015, quand j’ai décidé de passer mes vacances à faire du vélo dans les Pouilles, en Italie. C’était du backpacking hyper organisé, hyper facile. J’étais contente de me réveiller et d’aller faire du vélo, alors je partais tôt le matin ; j’arrivais à mon étape du jour, après 60 à 80km, en début d’après-midi. Tous les jours, je me disais que j’aurais eu le temps de rouler plus, j’étais triste d’être arrivée. Quand je suis rentrée à Paris, j’ai décidé de m’acheter un vélo de route.

J’ai cogité pendant quelques mois, j’ai été voir des vélos dans des boutiques, et j’ai eu mon premier vélo le 31 décembre. Je suis restée relativement sage à la soirée du Nouvel an. Le lendemain matin, j’étais toute seule, tôt, pour aller rouler.

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